Marion Deichmann et Hélène Stevens : émouvante première rencontre de deux amies de longue date
L’histoire des retrouvailles de Marion Deichmann et d’Hélène Stevens illustre comment la découverte de documents d’archives peut permettre de renouer des liens entre deux amies qui se sont perdues de vue depuis plusieurs décennies.
Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, et jusqu’à la fin des années 1950, deux jeunes femmes aux destins très différents ont échangé une volumineuse correspondance. À la suite de la lecture des lettres de Marion Deichmann, retrouvées dans ses archives conservées à BAnQ Vieux-Montréal, ainsi que de celle du livre Je voudrais que son nom apparaisse partout : une enfant au cœur du génocide, écrit par Marion en hommage à sa mère disparue à Auschwitz, Hélène Stevens décide, en juillet 2016, de faire signe à sa correspondante qui habite en France. Elle lui écrit qu’elle aurait grand plaisir à recevoir de ses nouvelles et celles-ci ne tardent pas! Au fil des échanges épistolaires et des conversations téléphoniques, les deux amies en viennent à souhaiter se rencontrer pour une première fois. Ce profond désir s’est réalisé en mai 2017. Marion a traversé l’Atlantique et a finalement rencontré, avec grand bonheur et pendant une semaine remplie de visites et d’activités, son amie Hélène.
Des reportages de la journaliste Azeb Wolde-Giorghis, présentés à Radio-Canada les 10 novembre 2016 et 18 octobre 2017, ainsi que des textes d’Azeb Wolde-Giorghis et de l’archiviste Marthe Léger, nous racontent cette belle et émouvante histoire de retrouvailles.
https://blogues.banq.qc.ca/instantanes/2016/11/11/parrainage-dorphelins-de-deuxieme-guerre-mondiale/
https://www.facebook.com/radiocanada.info/videos/1750678228310510/
Marthe Léger, archiviste – BAnQ Vieux-Montréal
Félicitations Marthe pour cette excellente initiative!
C’est bon de voir du positif dans cette période si tragique.
Bravo à madame Marthe Léger pour avoir su apprécier la valeur historique des lettres échangées entre ces deux femmes et d’avoir pris le temps de faire des démarches pour que ces deux femmes puissent se retrouver aujourd’hui ! Ce fut très touchant.
PS Pourquoi ne pas mentionner que c’est grâce au travail de cette archiviste que ces deux femmes se sont rencontrées pour la première fois, 75 ans plus tard !