Euclide Sicotte, un prêtre hors du commun
Aventureux, curieux et érudit, Euclide Sicotte (1901-1969), s’est intéressé aux mathématiques, aux sciences physiques et naturelles ainsi qu’à l’astronomie, inventant même un cherche-étoiles (planisphère). Parallèlement à ses activités d’enseignant, il est devenu photoreporter d’exception et son œuvre, disponible dans le fonds d’archives (P927), est constituée d’environ 13 000 diapositives sur pellicule et sur verre ainsi que de centaines de transparents sur pellicule. Passant du noir et blanc à la couleur, ses clichés, datant de 1945 à 1969, portent sur une panoplie de sujets. Publiées dans plusieurs journaux dont La Presse et La Patrie de même que dans quelques manuels scolaires, ses images font l’effet de véritables cartes postales. Parmi ses thèmes préférés figurent l’architecture, les paysages bucoliques et les cours d’eau auxquels s’ajoutent des scènes de la vie quotidienne. Il fixe sur pellicule, étudiants, familles et ouvriers, draveurs et pêcheurs affairés.
Muni de son appareil photo, il parcourt le Canada, l’Europe, l’Amérique du Sud et les États-Unis à la recherche de luminosité dont le résultat se manifeste par le bleu omniprésent du ciel et de l’eau. Son enthousiasme pour les villes et villages du Québec a fait de lui un observateur privilégié. Ces documents illustrent nos mœurs, coutumes et dévotions du milieu du 20e siècle via les vitraux, les églises, les cimetières, les couvents, les icônes et les monuments religieux. Plusieurs photographies présentent des moments percutants de notre histoire tels que l’Exposition universelle de Montréal (Expo 67) et la construction de la centrale hydroélectrique Manic 2 (1961). Les images témoignent également de diverses habitudes, ancrées dans les traditions québécoises, comme le temps des sucres, le défilé de la Saint-Jean-Baptiste et les célébrations de la première communion. Curé de la paroisse Saint-Jean-Gualbert de Laval-sur-le-Lac (1957-1969), Euclide Sicotte s’avère un talentueux photographe sans frontières.



Karine Dubé, stagiaire en archivistique sous la coordination de Johanne Mont-Redon, archiviste BAnQ – Vieux-Montréal.
Superbes photographies! Quelle richesse! Une fois traité et numérisé, le fonds d’Euclide Sicotte fera bien des heureux!
Merci.
Ces magnifiques photos racontent toutes une histoire faisant parties de l’Histoire. Des scènes que nous ne reverront plus jamais.
Merci.
Merci.
S’il s’agit bien du photographe Abbé Sicotte, dont je connaissais pas le prénom. Cette photo aurait été prise par lui. Le temps des sucres. Rougemont vers 1954. Je figure sur cette photo avec mes parents, mon frère Alfred bébé ainsi que mes deux soeurs. Cette photo a fait la page couverture du Sélection du Reader’s Digest ainsi que publiée dans mon livre de géographie en 4e année (1959 (?)).
file:///C:/Users/marie/Desktop/petit%20j%C3%A9sus%20en%20cire/IMG-2354.JPG